« Manque de temps, manque d’espace. Sale temps pour les rêveurs. »
S’apercevant un matin qu’elle ne fait plus de rêves, la journaliste Camille Dutilleul part à leur recherche. Son enquête la mène à un groupe de scientifiques qui lui font part de leur découverte : il y aurait chez les endormis un royaume unique et commun. Mais leur principal sujet d’études, Andrea, un jeune poète napolitain, est malade. Lui non plus ne rêve plus, ne parle presque plus et sa peau bleuit.
Camille l’enlève. Commence alors un road-trip au ralenti dans un monde gagné par le virus de la hâte. De la rue Bernoulli à la Touraine, de Belgrade à Istanbul, les rêveurs de tous les pays s’unissent contre ce qui fait écran entre eux.
Roman d’aventures, exploration intérieure, peinture lucide de nos contemporains, La disparition des rêves nous embarque au gré de l’imaginaire fertile d’une romancière étonnante.
Marianne Rötig a travaillé à la clinique psychiatrique de La Borde puis au Samu Social de Paris. Elle anime à présent des ateliers d’écriture pour La Maison de la Poésie. Son récit Cargo, paru en 2018 dans la collection « Le Sentiment géographique » aux éditions Gallimard, a reçu le prix « Écume de mer ». La disparition des rêves est son premier roman.