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Essais

Essais

Couverture Toxique 1964

1964

Toxique

En été 57, après un accident de voiture, je fus, durant trois mois, la proie de douleurs suffisamment désagréables pour que l'on me donnât quotidiennement un succédané de la morphine appelée le « 875 » (Palfium). Au bout de ces trois mois, j'étais suffisamment intoxiqué pour qu'un séjour dans une clinique spécialisée s'imposât. Ce fut un séjour rapide, mais au cours duquel j'écris ce journal que j'ai retrouvé l'autre jour.

La maison de Raquel Vega - Françoise Sagan

1985

La maison de Raquel Vega

Le principe du jeu est simple et, fatalement, très complexe : il s’agit de dériver, donc de délirer, sur la peinture, de l’animer en quelque sorte, de passer de l’autre côté de la toile comme d’autres du miroir, d’entrer dans l’imaginaire, de se fondre dans cette humanité distordue dont la nôtre n’est peut-être que le reflet. Miss Sagan excelle à cette voltige.

 

Les messieurs-dames de Botero et leur chien, saisis par le peintre dans leurs activités que la morale réprouve, frémissent et bougent relie nous raconte leur histoire ; ils s’appellent Flores, Mario, Lola, Carlotta, José, Raquel et Nina (le chien, lui, répond au nom d’Alcibiade). Ce sont ses meilleurs amis et elle... Mais non, elle n’existe plus, la Sagan. Fernando Botero, comme Madame Bovary, c’est moi ! Voilà bien des mystères qui nous dépassent : Françoise s’est métamorphosée en Fernando et feint d’en être l’organisateur...

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JEAN-FRANÇOIS JOSSELIN, Le Nouvel Observateur.

Brigitte Bardot - Françoise Sagan

1986

Brigitte Bardot

« Je suis belle, ô mortels, comme un rêve de pierre » disait Beaudelaire, et comme « un rêve de chair » dit Vadim. ET Bardot fut créée. Et tout le monde approuva et tout le monde rêva d’elle : l’Amérique, l’Europe, l’Afrique, l’Asie.

Couverture SARAH 1987

1987

Sarah Bernhardt ou le rire incassable

4e de couverture Sarah Bernhardt ou le rire incassable (Le livre de Poche)

 

C'est une collection de rencontres entre une femme d'aujourd'hui et une femme du temps jadis. L'une écrit, l'autre chante, peint, courtise, pose, compose ou joue.

C'est une collection de biographies, mais de biographies littéraires où la voix de l'au-teur, sa musique, son style comptent autant que le personnage auquel il s'attache.

Cest une collection de biographies-miroirs, où deux femmes se reflètent, se font écho, se répondent.

Ainsi s'instaure entre elles, par-delà les époques, un échange insolite qui renouvelle les lois du genre et fait de ces livres beaucoup mieux que des biographies : de surprenants dialogues de femmes.

La biographie de Sarah Bernhardt que Françoise Sagan nous présente ici est non traditionnelle pour ne pas dire contraire à toutes les traditions. Pour sa première expérience de biographe, Françoise Sagan s'est distinguée de tous ceux qui ont encensé Sarah, de tous ceux qui l'ont condamnée, en prenant le parti d'interroger directement son héroine. Des mensonges et des aveux de celle qui fut la première star du théâtre, sort ainsi une vérité qui n'a ni les rigueurs de la vérité classique ni la mollesse douteuse de la mythomanie. Une vérité ambigue, et comme distraite, qui nous livre une Sarah plus vivante, plus brulante, plus drôle surtout que celle que nous connaissions jusqu'ici, drôle jusque dans les plus tragiques moments de son existence, d'où le titre du livre: le Rire incassable.

Quant à Françoise Sagan, dans ce portrait-kaléidoscope, ce portrait-miroir, ce portrait-écho très inattendu, elle pétille d'intelligence, de verve, d'esprit, de cet esprit volontiers provocateur qui lui va à ravir.

La sentinelle de Paris - Françoise Sagan

1988

La sentinelle de Paris

La tour Eiffel a cent ans et n’a rien perdu de sa magie. Au contraire, elle reste l’un des monuments les plus visités de la planète (120 millions de personnes depuis cent ans), et sa nouvelle lumière l’a fait resplendir d’un éclat qui a conquis le plus blasé des Parisiens comme le visiteur lointain.

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Le 31 mars 1889, lorsque l’ingénieur Gustave Eiffel baptisa son rêve géant — de 300 mètres de haut et de 9 700 tonnes —, tout laissait croire que son œuvre disparaîtrait après la grande Exposition universelle, victime des protestations des édiles et des malédictions des artistes. Mais elle fut plus forte que toutes ces imprécations et finit par inspirer peintres, poètes, romanciers, cinéastes, architectes, musiciens : Apollinaire, Aragon, Barthes, Bloy, Maupassant, Utrillo, Van Dongen, Claude Chabrol, Orson Welles...

 

L’âme qu’ils lui insufflèrent n’est pas près de périr : son nouvel habit la rend, presque palpable, et c’est comme si l’œuvre d’Eiffel veillait avec un surcroît de vigilance sur la vie des Parisiens. Les photos de Winnie Denker, saisissant les détails comme les vues générales, restituent cette beauté intérieure. Jamais la sentinelle de Paris n’a paru aussi jeune.

Derrière l'épaule - Françoise Sagan

1998

Derrière l'épaule

Comme si sa biographie se confondait avec la liste de ses romans, l’idée est venue à Françoise Sagan de se promener dans le paysage de son œuvre. Idée amusante et parfois cruelle qui l’entraîne dans une flânerie mélancolique à travers des profils perdus, chagrins de passage, lits défaits et bleus à l’âme.

Au hasard de la lecture, surgissent des moments de temps retrouvé : « le charmant petit monstre » de Carjac, les années Saint-Germain-des-Prés, ses amours, ses maisons, ses voyages. Voyages autour d’elle-même, en somme, pages confidentielles traversées de fous rires qui nous rapprochent encore d’un écrivain que nous admirons.

Mieux : d’une personne que nous aimons

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